Les fautes de frappes rapportent

On n’est jamais à l’abri d’un glissement de doigt sur le clavier et il n’est pas rare qu’on que l’on se retrouve contre sa volonté sur un site de “cybersquatteurs”, ces gens qui achètent des noms de domaines qui diffère d’une seule lettre avec le nom original, et généralement cette mauvaise lettre se trouve juste à côté de la bonne sur le clavier. Ces fautes de frappes peuvent générer un important trafic pour certains sites “typosquattés”. Hahoo.fr, par exemple, enregistre chaque mois 3292 visites, et il est à vendre pour 110 euros nous apprend L’Echo. Ce trafic peut générer des revenus publicitaires ou le site peut tout simplement être revendu.
Dans un certains nombre de cas, ces achats abusifs de noms de domaines peuvent être considérés comme illégaux. Electrabel a, par exemple, obtenu gain de cause, après avoir déposé une plainte à l’encontre du propriétaire du nom de domaine Elctrabel.be. A une lettre prêt, il était facile de tomber par hasard sur ce site qui proposait comme par coincidence des solutions “énergie”.
Par ailleurs, le cybersquattage est désormais facilement attaquable via notamment la DNS, l’ASBL qui gère l’attribution des noms de domaine en “.be”. Si cocacola.be n’existait pas encore que vous souhaitiez l’acheter dans le but de la revendre à Coca par la suite, ça ne marche plus. Des recours existent ils sont détaillés sur le site de la DNS.
Mais malgré tout, on voit régulièrement des sites nouveaux créés qui surfent sur une tendance ou un buzz. Exemple, l’iPhone ou les séries télé. En créant suffisamment tôt une adresse iphone.be ou .fr, ou prisonbreak.be ou .net ou .fr, ces sites, à condition d’être un minimum fourni, attirent une large audience et de beaux revenus publicitaires. Tout ça est parfaitement légal sauf si la marque ou le nom de l’œuvre est protégée et qu’une plainte est déposée. Mais régulièrement de nombreuses personnes, réalisent de belles opération en créant ce type de sites parallèle aux sites officiels.
source : mint