Recruter via Second Life: une nouvelle tendance?

Cinq grands groupes d'envergure internationale - Alstom, Areva, Capgemini, L'Oréal et Unilog - s'essayent au recrutement sur Second Life, entretien d'embauche à la clé. D'autres se lancent également sur ce créneau ou y pensent sérieusement. Effet d'annonce ou tendance de fond?Le projet, lancé à l’initiative de l'agence de communication TMPNEO et relayé par le site français Focus RH, est avant-gardiste en Europe. Il a été inauguré aux Etats-Unis le mois dernier. 150 entretiens de recrutements étaient prévus et les recruteurs se sont montrés plutôt emballés par l’initiative. Il est néanmoins trop tôt pour en faire un bilan. De ce côté de l'Atlantique, TMPNEO espère qualifier 700 internautes pour les faire venir les 19, 20 et 21 juin dans les espaces recrutement des cinq entreprises présentes, créés sur Second Life spécialement pour l’occasion. En deux mots, les candidats intéressés par ces entreprises sont invités à se connecter sur le site http://www.neojobmeeting.com/ pour proposer leur candidature. Ceux qui seront sélectionnés recevront, le Jour J, un e-mail les engageant à se connecter à Second Life pour l’entretien à une heure donnée. Les candidats seront reçus par des avatars de l’équipe TMPNEO qui fera le lien entre ces derniers et les recruteurs des cinq groupes représentés. En attendant l’heure du rendez-vous, chacun pourra assister à une présentation vidéo de l’entreprise auprès de laquelle il postule, pourra télécharger les infos, etc. L’entretien en lui-même durera une vingtaine de minutes et les questions seront posées sous forme de Chat. Les organisateurs reconnaissent honnêtement ne pas savoir ce que cette expérience va donner. L'outil possède en théorique quelques attraits non négligeables comme l'attention portée aux compétences plus qu'à l'apparence, la possibilité d'attirer des jeunes qui ne seraient pas sensibles aux canaux traditionnels, le fait de faire tomber la barrière de la mobilité, etc. Affaire à suivre, selon la formule consacrée.